La naturopathie porte un intérêt particulier à notre digestion. En effet, le foie et les intestins sont considérés comme des émonctoires en naturopathie, c’est-à-dire des organes éliminateurs du corps. La capacité à éliminer reflète donc notre état de santé général. Ainsi, lors du questionnaire de bilan de vitalité, le naturopathe s’intéresse notamment à des signes qui nous apparaissent anodins comme la somnolence après les repas par exemple. Chacun de ces signes nous indique comment fonctionnent nos organes éliminateurs. Des émonctoires qui fonctionnent mal peuvent, si on n’y prend pas garde, conduire à la maladie.
Lors de ce bilan de vitalité, le naturopathe s’intéresse également aux organes de digestion et cela commence par la bouche. En effet, c’est dans la bouche que commence la digestion grâce à la mastication et aux enzymes produites dans la salive. Le travail se poursuit alors dans l’estomac puis, avec l’aide du foie et du pancréas, dans les intestins. Ainsi, pour être en bonne santé, il est indispensable de veiller à la qualité de ce que nous ingérons et pas seulement éviter le diabète, la stéatose hépatique (syndrome du foie « gras ») ou encore le surpoids. C’est la raison pour laquelle le naturopathe s’intéresse aux aliments et boissons que nous consommons mais aussi à l’environnement dans lequel nous les consommons. Est-ce que nous dînons dans le bruit ou avec le journal télévisé en fond sonore ? Est-ce que nous déjeunons en famille, entre amis ou avec des personnes dont nous n’apprécions pas la compagnie ?
Le naturopathe s’intéresse également à la façon dont nous mangeons et aux sentiments que nous ressentons : est-ce que j’avale mon repas sur le pouce ? Est-ce que je grignote par ennui ou par lassitude ?
Toutes ces informations sont capitales pour que le naturopathe puisse établir un programme d’hygiène vitale adapté à l’individu. En fonction des problématiques rencontrées, il pourra également proposer des plantes qui facilitent la digestion et ainsi aider à lutter contre l’acidité gastrique, la constipation ou encore les MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin), en complément des traitements éventuellement prescrits par votre médecin.