Les dernières études scientifiques tendent à démontrer ce que la naturopathie savait déjà depuis bien longtemps : l’excès de viandes et donc de protéines animales est nocif pour la santé. Source de mauvais cholestérol et donc de désagréments qui lui sont liés, les viandes, rouges en particulier, jouent un rôle dans la survenue du cancer colorectal, un des cancers les plus fréquemment diagnostiqué après 50 ans. En naturopathie, l’excès de protéines animales tend à encrasser les organes éliminatoires du corps qu’on appelle les émonctoires.
De plus, la consommation de viandes présente un coût écologique important d’autant plus que la consommation mondiale ne cesse d’augmenter. Enfin, il suffit de regarder un reportage sur les grandes exploitations bovines aux Etats Unis ou sur l’élevage industriel des saumons pour s’apercevoir que la qualité des protéine consommées chaque année laisse fortement à désirer avec des animaux imprégnés d’antibiotiques et nourris aux OGM.
Il ne s’agit pas nécessairement de stopper définitivement la consommation de protéines animales mais sans doute serait-il judicieux pour notre santé et celle de la planète, de diminuer la quantité consommée et de varier nos apports alimentaires. En effet, consommer des protéines animales deux à trois fois par semaine est amplement suffisant pour un adulte en bonne santé ; il est préférable dans ce cas de choisir plutôt des œufs bio ou label bleu blanc cœur (pour l’apport en omega 3) ou de la volaille (toujours bio ou label bleu blanc cœur) ou encore du poisson en limitant au maximum les poissons carnivores gorgés de mercure.
Il est donc temps de s’intéresser de près au végétarisme qui permet non seulement de diminuer cholestérol et diabète mais permet également de se maintenir à son poids forme.
Intéressons-nous donc de plus près aux protéines végétales…
Tout d’abord il est toujours utile de savoir que même les légumes, du radis rose à la batavia, contiennent des protéines. Ensuite, contrairement à la rumeur commune, les céréales, sources de protéines végétales sont diversifiées et faciles à cuisiner : l’amarante et le quinoa tout comme le riz sont particulièrement intéressants car ne contiennent pas de gluten mais on trouve aussi des protéines végétales dans l’avoine, le blé, le millet, le boulghour, l’orge, le seigle…
D’autres aliments contiennent des protéines végétales : si le plus connu est le tofu à base de soja, on en trouve aussi dans une algue, la spiruline, mais aussi dans les noix et les amandes ou encore les graines de chia, de sésame voire de courges. En revanche, attention à la consommation de soja en cas de troubles de la thyroïde et d’antécédents de cancers hormono dépendants.
Afin d’obtenir une protéine dite « complète » identique à la protéine animale sans les effets indésirables, on associe une céréale à une légumineuse comme le pois chiche, le haricot mungo, la lentille ou le haricot rouge. D’autres légumineuses moins connues sont également utilisables tel le fénugrec ou la fève.
A nous désormais de nous mettre à la cuisine afin de concocter un couscous sans viande ou un chili végétarien ; à table !